Le gouvernement de la République de Guinée recevra des fonds pour le projet de modernisation et d’extension de la station d’épuration de Conakry. Le Conseil national de la transition (CNT) vient de voter une loi autorisant la ratification des accords de financement entre ce pays d’Afrique de l’Ouest et la Banque islamique de développement (BID). Il s’agit d’un financement de 18,8 millions de dollars, dont un prêt 10 millions de dollars et une subvention de 8,5 millions de dollars. Ce financement s’ajoute aux 2,86 millions d’euros débloqués par le gouvernement guinéen, soit un montant global de 21,66 millions de dollars. L’accord de financement ratifié le 17 septembre 2022 entre la Guinée et la BID a été signé quelques mois plus tôt, c’est-à-dire le 6 avril 2022.
Le financement disponible permettra de couvrir l’ensemble des travaux prévus dans le cadre du projet à savoir « mettre à niveau et augmenter la capacité de la station existante de 5 000 m3 par jour à 25 800 m3 par jour à l’horizon 2035, renouveler les cinq stations de pompage d’eaux usées existantes afin de répondre aux normes internationales et renforcer les capacités du personnel de l’agence d’exécution et des acteurs du secteur de l’assainissement », indique le CNT.
Les eaux usées traitées par la station d’épuration réhabilitée seront renvoyées dans la nature. L’objectif est de protéger l’environnement et d’améliorer le cadre de vie et les conditions sanitaires des populations de la ville de Conakry, estimée à plus de 2 millions d’habitants.
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En attendant le lancement du chantier de la modernisation de la station d’épuration de Conakry, le gouvernement poursuit les autres projets dans la capitale, notamment le Projet urbain eau de Guinée (PUEG). Sur le plan de l’assainissement, le projet porte sur ma mise en place d’un schéma directeur pour le Grand Conakry afin d’améliorer la gestion des eaux pluviales, des eaux usées et des boues de vidange.
Inès Magoum