« Le premier samedi de chaque mois est institué journée civique de l’assainissement général sur toute l’étendue du territoire national ». Cette décision du gouvernement de la Guinée qui a pris effet le samedi 23 juillet 2022 vise à débarrasser les déchets qui jonchent les rues des 344 communes du pays.
D’après les autorités guinéennes, la Journée civique de l’assainissement général s’observera dans les quartiers, les concessions, les marchés, les gares routières, les débarcadères, les ports de pêche et d’autres places publiques. La mise en œuvre de cette initiative sera coordonnée conjointement par les gouverneurs et les autorités municipales.
« Les services de sécurité sont chargés à tous les niveaux de prendre toutes les dispositions nécessaires pour limiter la circulation routière aux seuls véhicules de sécurité et aux ambulances de 8 h à 12 h pendant la durée de l’opération », indique le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Selon Mory Condé, cette initiative contribuera par la même occasion à l’application de l’article 29 du Code révisé des collectivités locales, relatif à l’assainissement.
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Pour mémoire, la junte militaire au pouvoir a récemment improvisé à Conakry une initiative citoyenne d’assainissement à laquelle ont pris part tous les membres du gouvernement. L’opération visait principalement la collecte des déchets dans les cinq communes de la capitale Conakry, à Kaloum, Dixinn, Matoto, l’île de Kassa et Ratoma où l’État construit un centre d’enfouissement technique et de valorisation des déchets organiques. À en croire Sory Camara, le directeur général de l’Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (Anasp), le site s’étalant sur 100 hectares sera opérationnel d’ici à 2023, date à laquelle la décharge de Conakry arrivée à saturation sera fermée.
Benoit-Ivan wansi