Le Togo devient le 48e pays membre de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI). Il rejoint sept autres pays africains notamment l’Angola, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Rwanda, le Sénégal, l’Ouganda et la Zambie. Son adhésion a été validée récemment par l’organisation intergouvernementale (OIG) qui a pour mission d’accélérer la transition écologique sur la planète.
« Ensemble, nous embrassons une vision commune d’un monde résilient à faible émission de dioxyde de carbone (CO2), favorisant une croissance forte, inclusive et durable pour tous », indique le GGGI dont le siège se trouve dans la ville de Séoul en Corée du Sud. Cette nouvelle étape devrait permettre au Togo d’atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030.
Ce sera grâce au soutien technique (appui à l’adoption et la mise en œuvre de plans de croissance verte) et au renforcement des capacités (coaching du secteur privé) que le GGGI offre à ses pays partenaires. L’objectif final est de réaliser des investissements sobres et rentables. Mais à son tour, le gouvernement togolais devra intégrer les exigences écologiques dans ses différentes politiques nationales publiques.
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Ces exigences seront également valables pour les futurs membres dont les candidatures sont en cours d’évaluation par les équipes du GGGI que dirige Frank Rijsberman. À ce jour, il s’agit par exemple des Comores, du Ghana, du Bénin, du Maroc, du Mozambique, du Soudan, du Kenya, du Malawi, de la Tanzanie, de la Tunisie et de Madagascar, pour ne citer que les pays africains.
Benoit-Ivan Wansi