Bonne nouvelle pour les conducteurs de motos électriques Roam Air au Kenya. Ils pourront désormais échanger leurs batteries dans un réseau de trois stations d’échanges installé par la start-up de mobilité Roam à Lusaka Road, Waiyaki Way et Ngong Road dans la capitale Nairobi. Ces infrastructures permettent d’effectuer une recharge « en moins d’une heure », et d’échanger une batterie déchargée par une nouvelle prête à l’usage.
Selon l’entreprise dirigée par Filip Lövström, ces sites baptisés « Roam Hub » sont en partie alimentés par l’énergie solaire et dotés d’un service de location des batteries ainsi que d’une équipe de maintenance qui assure la réparation des motos électriques en pannes. S’il est également possible pour les usagers de Roam d’effectuer toutes ces opérations depuis leur domicile, la jeune pousse mise sur la technologie pour accélérer la décarbonation des boda boda (nom donné aux motos-taxis en Afrique de l’Est, Nldr) dans la capitale kenyane.
« Nous démontrons notre capacité à faire progresser nos objectifs de durabilité et d’électrification grâce à un ensemble polyvalent de solutions de recharge et d’offres technologiques. Avec nos ambitions d’électrification à la pointe de l’industrie, nous pouvons accroitre l’expansion des motos électriques », affirme Romain Petiteau, le responsable Énergie et Recharge de la start-up connue autrefois sous le nom d’Opibus.
Lire aussi- AFRIQUE DE L’EST : Ampersand va déployer 600 000 motos électriques d’ici à 2030
En effet, les deux-roues contribuent fortement aux émissions de dioxyde de carbone (CO2) en Afrique avec notamment 1,6 million de motos immatriculées fonctionnant encore à l’essence pour le cas du Kenya, selon les chiffres officiels. C’est dans ce contexte couplé à la forte croissance démographique que Roam s’apprête à commercialiser ses solutions de mobilité électrique (autobus et motos) dans d’autres pays africains à l’instar du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Leone, de l’Ouganda et de la République démocratique du Congo (RDC).
Benoit-Ivan Wansi