Au Kenya, les femmes rurales seront bientôt formées à l’utilisation de l’énergie solaire. Ce sera grâce au projet « Brighter Lives » qui a été lancé au début du mois de février 2020 par le PDG de la société Azuri Technologies Simon Bransfield-Garth. C’était au cours de la première rencontre Women in Solar qui s’est tenue à l’ambassade de Grande-Bretagne à Nairobi au Kenya.
Le fournisseur de systèmes solaires domestiques Azuri Technologies propose à ces femmes un programme de formation « complet » dans ses centres de formation régionaux au Kenya. Elles seront entre autres formées à la recherche de nouveaux moyens de subsistance et à l’adaptation des technologies à leurs besoins. Les femmes seront également formées à l’installation initiale d’équipements fonctionnant à l’énergie solaire, ainsi qu’à l’assistance personnelle continue à leurs clients au moment du remboursement. L’initiative permettra à terme de donner du travail à 250 femmes rurales au Kenya.
Afin de faciliter le travail, chaque nouvelle recrue sera équipée d’un smartphone Azuri. Grâce à ce téléphone portable, elle pourra gérer et suivre les tâches, accéder aux outils d’apprentissage et d’encadrement. Les agents féminins seront en outre invités à rejoindre des réseaux sociaux internes où elles pourront se connecter avec d’autres femmes pour apprendre, partager et évoluer dans leurs responsabilités.
La participation d’autres organismes internationaux
La société britannique Azuri Technologies et la multinationale néerlando-britannique Unilever sont partenaires dans le cadre du projet « Brighter Lives ». La marque Sunlight de la société de biens de consommation Unilever donnera un coup de pouce au fournisseur de kits solaires Azuri Technologies dans le cadre de la formation des femmes rurales kényanes à la distribution des kits solaires.
Le projet de formation d’Azuri destiné aux femmes devrait contribuer à accélérer l’électrification des ménages dans les zones rurales au Kenya. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, l’accès à l’électricité reste un défi majeur. Selon le rapport 2017 de la Banque mondiale, 36 % de la population n’a toujours pas accès à l’électricité.
Inès Magoum