Dotée d’un financement d’un million de dollars, la start-up BasiGo entend mettre prochainement sur le marché, des bus électriques d’une autonomie de 250 km avec des capacités de 25 et 36 places. Des caractéristiques adaptées à l’environnement des transports publics à Nairobi.
Faire de l’Afrique de l’Est un leader mondial du transport en bus électrique propre et abordable, voilà le leitmotiv de BasiGo, une jeune entreprise implantée au Kenya. Des bus électriques à la pointe de la technologie, plus abordables et plus fiables, c’est du moins l’offre que BasiGo proposera à Nairobi au Kenya. La start-up de mobilité électrique qui cherche à révolutionner les transports publics lancera prochainement ses opérations à Nairobi. Son objectif est d’offrir aux propriétaires de bus de transport public une alternative électrique rentable au diesel.
Pour ses cofondateurs, Jit Bhattacharya et Jonathan Green, il s’agira de vendre des bus électriques assemblés localement en utilisant des pièces du fabricant chinois de véhicules électriques BYD Automotive. Pour ce faire, BasiGo envisage de pénétrer d’autres marchés d’Afrique de l’Est après s’être implantée au Kenya. Il est à noter que Basigo bénéficie du soutien de plusieurs investisseurs parmi lesquels Climate Capital, une société de capital-risque de la Silicon Valley aux États-Unis d’Amérique, et Third Derivative, un accélérateur axé sur les technologies climatiques.
La concentration des solutions de mobilité durable au Kenya
L’Afrique qui connaît une croissance démographique rapide aura besoin d’un réseau de mobilité de qualité pour desservir ses populations au cours des années à venir. L’adoption de la mobilité électrique permettra de réduire le nombre de décès dus à la pollution de l’air et estimé à 18 000 cas chaque année selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
À l’instar de BasiGo, plusieurs autres startups s’intéressent à la mobilité durable au Kenya. C’est le cas d’Opibus, une entreprise basée à Nairobi. Depuis sa création en 2017 la jeune pousse s’est spécialisée dans la reconversion de moteurs thermiques en électriques , s’appuie sur les sources d’énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, la géothermie, le solaire et l’éolien, lesquelles représentent jusqu’à 70 % de l’électricité produite au Kenya. Le procédé s’opère en remplaçant la chaîne cinématique du véhicule par un système d’entraînement électrique.
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NopeaRide s’inscrit également dans la même logique en mettant sur le marché du transport, des véhicules électriques avec chauffeur. Le Kenya espère barrer la voie dans un avenir proche aux véhicules de transport avec moteur à combustion pour réduire la pollution de l’air dans ses grandes villes. Pour répondre significativement au besoin, plusieurs autres labels se font remarquer à l’instar de Drive Electric qui, en plus de la location de véhicules électriques propose des services d’installation de bornes de recharge.
Benoit-Ivan Wansi