KENYA : Boreal dote Samburu d’un système de dessalement de l’eau face aux pénuries

Par - Publié le / Modifié le

KENYA : Boreal dote Samburu d’un système de dessalement de l’eau face aux pénuries ©Boreal Light

La start-up allemande Boreal Light fournit une nouvelle version de sa solution de dessalement de l’eau, « Winture », au Kenya. Le système installé à Samburu, dans le comté de Kwale par la start-up kenyane WaterKiosk Africa, partenaire de Boreal Light, a été inauguré le 22 août 2023.

Boreal Light soutient à nouveau l’approvisionnement en eau au Kenya. La start-up allemande a ainsi fourni la nouvelle version de son système de dessalement de l’eau, adapté aux régions semi-arides de l’Afrique de l’Est, dans le cadre du projet d’approvisionnement en eau de Samburu, une localité située dans le comté de Kwale. Le système « Winture », installé par la start-up kenyane WaterKiosk Africa est opérationnel depuis le 22 août 2023.

À en croire le fournisseur de solutions de dessalement de l’eau, la nouvelle installation a été conçue pour fonctionner hors réseau et dans les zones les plus reculées. De plus, elle peut produire de l’eau propre à partir de sources salines ou saumâtres et fournir des services énergétiques grâce à son système d’alimentation solaire.

L’amélioration des rendements agricoles

L’eau dessalée sera acheminée vers les ménages de Samburu, et les canaux d’irrigation des fermes agricoles. «La saumure s’oxygène avant d’arriver à la ferme  et reçoit automatiquement de l’engrais pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Nous avons commencé avec des tomates tolérantes à la salinité », souligne Boreal Light. La jeune entreprise allemande parle d’une capacité de production journalière de 120 m3 d’eau, soit 5 m3 par heure à partir d’une ressource en eau saline provenant d’un forage de 156 m de profondeur.

Lire aussi – KENYA : Boreal Light dote 28 hôpitaux de systèmes de dessalement à l’énergie solaire

Outre la réduction des pénuries d’eau, le projet hydraulique contribuera à améliorer les rendements agricoles dans cette localité kenyane, jusqu’à 50 % par une augmentation de la teneur en oxygène de l’eau, selon la start-upberlinoise. Ceci, dans un contexte marqué par la sécheresse avec un impact direct sur les moyens de subsistances des populations.

Inès Magoum

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21