L’usine d’eau potable de Mundika dans le comté de Busia sera bientôt équipée d’un système solaire de 132 kWc. L’entreprise kenyane Davis & Shirtliff qui assure la maintenance de l’installation veut ainsi réduire ses coûts d’exploitation.
Plus d’un an après sa mise en service, Davis & Shirtliff veut installer un système solaire photovoltaïque pour l’exploitation de l’usine d’eau potable de Mundika dans le comté de Busia à l’ouest du Kenya. L’installation sera constituée de panneaux solaires et d’onduleurs capables de fournir 132 kWc d’électricité pour alimenter la station en journée.
L’objectif visé à travers ce projet est la réduction des coûts d’exploitation de la station, qui ont un impact sur le prix de l’eau potable distribuée aux populations des sous-comtés de Matayos et de Teso sud. Le système solaire qu’installera Davis & Shirtliff sera ainsi capable de fournir 200 MWh d’électricité par an.
« Je félicite le gouvernement du comté de Busia qui, grâce à cette énergie renouvelable, économisera beaucoup sur les dépenses du Trésor public et réorientera les économies réalisées sur les factures d’électricité vers d’autres projets de développement afin d’améliorer la qualité de vie des résidents et de renforcer le profil du comté en matière de production d’énergie verte dans l’ouest du Kenya », affirme David Gatende, le directeur général de Davis & Shirtliff.
Le fournisseur d’équipements de traitement de l’eau et de production d’électricité estime que la future centrale solaire pourrait permettre au gouvernement du comté de Busia d’économiser chaque année près de 4,4 millions de shillings (plus de 41 000 dollars) sur l’exploitation de l’usine d’eau potable de Mundika. L’installation a été mise en service en 2019 après plusieurs mois de travaux dans le cadre du programme de soutien au développement du Kenya (KDSP) financé par la Banque mondiale.
La construction de l’usine a nécessité un investissement de 45 millions de shillings (plus de 420 000 dollars). La station approvisionne 65 000 personnes, soit l’équivalent de 7 500 ménages, dans les sous-comtés de Matayos et de Teso sud.
Jean Marie Takouleu