Le fournisseur de solutions d’emballage Dow Chemical soutient à nouveau le recyclage des déchets plastiques en Afrique. La multinationale basée dans le Michigan (aux États-Unis d’Amérique) annonce un investissement dans Mr. Green Africa. « C’est le premier investissement de ce type pour Dow Chemical en Afrique. Il fait partie d’une levée de fonds de série B », indique Dow Chemical.
Mr. Green Africa, basée à Nairobi au Kenya traite les déchets plastiques et les transformer en produits réutilisables. Des produits qui sont vendus aux clients industriels en vue d’une utilisation durable. Dow a fort espoir que son investissement contribuera à renforcer l’efficacité des systèmes de gestion des déchets existants de Mr. Green Africa en matière de tri, de collecte, de recyclage et de réutilisation du plastique dans de nouvelles applications.
Le recyclage de 90 000 tonnes de plastiques en quatre ans
Dow inscrit son partenariat avec Mr. Green Africa dans le cadre de son initiative « Stop the waste » qui vise la collecte, la réutilisation ou le recyclage d’un million de tonnes de déchets plastiques dans le monde d’ici à 2030. Entamée en novembre 2019, la collaboration entre les deux entreprises permet la collecte et la valorisation d’au moins 30 tonnes de déchets plastiques tous les deux mois au Kenya.
Au cours des quatre prochaines années, Dow et Mr. Green Africa travailleront à la collecte et au recyclage de 90 000 tonnes de déchets plastiques au Kenya ainsi que dans d’autres pays africains à identifier. « Nous développerons également des produits recyclés post-consommation (PCR) plus traçable, équitables et de haute qualité qui peuvent être utilisés dans la production de nouveaux emballages en plastique souple », indique Dow.
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Outre la réduction de la pollution des sols et des cours d’eau, ces différents projets offriront des opportunités d’emplois directs à environ 200 jeunes sur le continent. Les actions mises en place impacteront également la vie de 5 000 ramasseurs de déchets et de plus de 250 000 consommateurs qui participeront à des programmes de tri à la source.
Inès Magoum