Uber choisit le Kenya pour démarrer sa nouvelle aventure dans la mobilité électrique en annonçant le déploiement de 3 000 e-motos sur les routes de Nairobi. Un projet s’inscrivant en droite ligne avec la vision du président William Ruto qui a récemment appelé les investisseurs à mettre en circulation jusqu’à 200 000 deux-roues électriques d’ici à 2024 dans ce pays d’Afrique de l’Est.
C’est une nouvelle qui ne peut que réjouir les populations de Nairobi où se poursuit la Semaine africaine du climat (ACW). Le géant américain du VTC (voiture de transport avec chauffeur) Uber lance un service de motos électriques dans la capitale du Kenya. L’initiative devrait permettre à la plateforme digitale d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2040. La flotte sera composée dans un premier temps de 3 000 engins baptisés « electric boda ».
Ce déploiement contribuera à la création d’emplois dans les domaines de la conduite et de la maintenance automobiles qui intéressent de plus en plus les chômeurs. Les deux-roues assemblés par Uber et ses partenaires circuleront prochainement en Ouganda, en Tanzanie et en Afrique du Sud. La dernière phase de cette expansion ciblera également plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Il s’agit notamment du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Des marchés dynamiques pour le développement de l’écomobilité, selon Imran Manji. « Nous mettons à la disposition des usagers un moyen plus abordable de se déplacer d’un endroit à l’autre, avec des prix inférieurs de 15 à 20 % que pour un trajet avec une moto fonctionnant au carburant », explique le directeur d’Uber pour l’Afrique de l’Est.
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Cet investissement était prévisible puisque dès 2021 la start-up de mobilité Opibus annonçait sa future collaboration avec l’entreprise californienne en vue de « la création d’un écosystème durable pour le transport » sur le continent. Il était question pour Uber de mettre en circulation les engins à deux roues fournis par d’Opibus grâce à ses applications commercialisées dans plus de 310 villes dans le monde. Une initiative de plus pour réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent à la pollution atmosphérique et donc au réchauffement climatique.
Benoit-Ivan Wansi