Au Kenya, la start-up technologique eWaka signe avec la société financière et énergétique Powerbase pour optimiser la fabrication et la commercialisation de ses solutions de mobilité électrique.
La start-up de mobilité eWAKA veut s’imposer sur le marché de la mobilité électrique au Kenya où elle est active dans la conversion de motos à carburant en motos électriques, ainsi que dans la vente et la location de vélos électriques et de batteries. Il y a quelques jours, la jeune pousse basée à Nairobi a signé un partenariat avec la société Powerbase.
Elle est spécialisée dans la microfinance et le conseil en développement des énergies renouvelables. Ainsi, Powerbase fournira son expertise technique pour démocratiser l’accès au financement et l’acquisition des véhicules électriques qui sont réputés moins polluants, mais plus coûteux (à l’achat) que les engins à combustion.
Selon Céleste Vogel, l’objectif final de ce partenariat est de mutualiser les efforts pour « révolutionner » progressivement le secteur des transports en Afrique de l’Est face aux pics de pollution atmosphérique causés en grande partie par les carburants fossiles (essence, diesel). « Nous pourrons proposer nos solutions à un public plus large, en donnant aux communautés et aux entreprises les moyens d’adopter un avenir plus propre et plus durable », explique le PDG d’eWAKA.
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La start-up est de plus en plus plébiscitée par les conducteurs de la capitale kenyane pour ses vélos électriques « Shujaa » qui sont équipés de deux batteries d’une autonomie totale de 120 kilomètres et d’un porte-bagages avant et arrière pouvant transporter des charges de 65 kilogrammes. La flotte d’eWaka qui apporte une réponse adaptée pour la livraison de colis et les déplacements de type domicile-boulot est également soutenue par des partenaires au développement tel que le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) de la Confédération suisse.
Benoit-Ivan Wansi
