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KENYA : GDC effectue les premiers forages sur le site géothermique de Baringo-Silali

KENYA : GDC effectue les premiers forages sur le site géothermique de Baringo-Silali©njaj/Shutterstock

Le projet géothermique de Baringo-Silali connaît une nouvelle avancée. Un premier puits géothermique vient d’être foré « avec succès » selon Geothermal Development Company (GDC), l’entreprise publique kenyane qui met en œuvre ce projet dans la vallée du rift, à l’ouest du pays.

Dénommé Paka I, ce premier puits a été foré à Paka, l’un des trois sites du projet géothermique de Baringo-Silali. En tout, six puits géothermiques seront forés à Paka, Salini et Korosi. Les premiers forages ont été effectués en partie grâce au financement de Geothermal Risk Mitigation Facility (GRMF). Cette organisation sous-régionale destinée à la promotion de l’énergie géothermique a subventionné la première phase du projet avec 1,3 milliard de shillings (13 millions de dollars).

La subvention accordée par GRMF devrait ainsi permettre de financer 40 % des coûts de forage de deux des puits du projet. Geothermal Development Company (GDC) prévoit que chaque site du projet géothermique Baringo-Silali disposera d’une centrale qui se servira de la vapeur émise grâce à la chaleur du sous-sol pour faire tourner ses turbines, fournissant ainsi 100 MW. Les trois sites fourniront en tout 300 MW.

La mise en œuvre du projet géothermique de Baringo-Silali devrait renforcer la place du Kenya en tant que premier producteur d’énergie géothermique en Afrique avec une capacité installée de plus de 700 MW. Le Kenya a récemment renforcé ses capacités avec la mise en service par Kenya Electricity Generating Company (KenGen) de l’unité I de la centrale géothermique d’Olkaria V. Elle fournit 79 MW au réseau électrique du pays. Le début de l’exploitation de l’unité II de cette centrale géothermique, qui portera à 158 MW la capacité de production de la centrale géothermique d’Olkaria V, est toujours attendu.

La réalisation de ce projet a nécessité un investissement de 45 milliards de shillings (450 millions de dollars). Il a été financé en partie grâce à un prêt obtenu auprès de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).

Jean Marie Takouleu

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