Au sud-ouest du Kenya, l’entreprise britannique Actis et Overseas Private Investment Corporation (Opic), une institution américaine chargée du financement et du développement des initiatives à l’export sur les marchés émergents, souhaitent construire un parc éolien d’une capacité de 100 MW. Une implication de l’Opic qui a encouragé General Electric à s’intéresser au projet. Deux de ses filiales viennent de signer un partenariat pour travailler ensemble sur le projet éolien de Kipeto. Il s’agit de GE Renewable Energy basée à Paris en France et de GE Energy Financial Services (GE EFS), basée à Stamford, dans le Connecticut aux États-Unis.
L’accord prévoit que GE Renewable Energy fournisse 60 éoliennes et une ligne à haute tension de 220 kV qui servira à transporter l’énergie jusqu’à la sous-station d’Isinya dans le comté de Kajiado. Les deux promoteurs du projet estiment que ce parc pourrait fournir de l’électricité à 40 000 foyers.
La mobilisation financière
« Le projet Kipeto est une étape importante pour la fourniture d’énergie propre, abordable et fiable sur la région et pour la réalisation des objectifs du Kenya en matière d’énergies renouvelables. » s’enthousiasme Peter Wells, le directeur régional de General Electric pour l’Europe et l’Afrique subsaharienne. GE Renewable Energy assurera également l’entretien et la maintenance de l’installation après sa mise en service prévue pour 2020.
Son partenaire GE EFS s’occupe de la mobilisation financière pour la réalisation du projet. La société a déjà joué le rôle de facilitateur dans les négociations en vue du financement de l’Opic. L’autre partie du financement est assurée par Actis et Craftskills Wind Energy International, une entreprise kenyane. GE EFS devrait continuer à assurer la disponibilité des 233 millions de dollars nécessaires pour la construction du parc éolien.
GE Renewable Energy emploie déjà 13 000 personnes dans 55 pays. Selon l’entreprise, la construction du parc éolien devrait permettre de créer 400 emplois. Pendant son exploitation, ce sont 70 personnes qui y travailleront en permanence. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Vision 2030 mises en œuvre par le gouvernement du Kenya dans sa stratégie d’émergence économique et de développement durable fondé sur le patrimoine et les ressources nationales.
Jean Marie Takouleu