Dans le cadre de sa contribution à la transition énergétique qui bat son plein au Kenya, Kenya Electricity Generating Company (KenGen) installe une station de recharge pour véhicules électriques dans la ville de Nairobi. Le dispositif permettra d’alimenter les batteries électriques d’au moins 50 000 bus et deux millions de motos.
« L’e-mobilité est le moyen le plus rapide pour le Kenya d’effectuer sa transition énergétique comme plusieurs autres pays. C’est aussi un élément essentiel pour la réduction de la pollution en promouvant l’utilisation de véhicules qui réduiront la dépendance au diesel et à l’essence », affirme Rebecca Miano, la directrice générale de KenGen.
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Avec une capacité installée de 1 817 MW, KenGen est le plus grand producteur d’électricité du Kenya. L’entreprise détenue à 70 % par l’État kenyan vient de mettre en service l’unité 6 de la centrale géothermique d’Olkaria (83,3 MWe), dans le comté de Nakuru situé à l’ouest du pays. L’installation contribue à la diversification du mix électrique de ce pays d’Afrique de l’Est, au moment où les conducteurs de véhicules électriques misent sur une énergie propre et abordable.
Au Kenya, plusieursentreprises s’activent pour le développement de la mobilité verte. C’est le cas des start-ups Opibus et BasiGo qui se positionnent actuellement sur le marché des véhicules électriques. En mars dernier, BasiGo a mis en circulation à Nairobi des bus électriques assemblés localement à partir des pièces obtenues auprès du fabricant chinois de véhicules électriques Build Your Dreams Automotive (BYD). Ces engins sont déjà en service à Eastlands au sud-est de Nairobi, ainsi que dans le centre-ville et l’aéroport international Jomo Kenyatta.
Benoit-Ivan Wansi