Le projet de construction d’une centrale électrique à la décharge de Dandora près de Nairobi se précise. Si les Services métropolitains de Nairobi (NMS) avouent accuser un retard dans la mise en œuvre du projet, il fait également savoir que les travaux de construction de cette installation qui convertira les déchets en électricité seront lancés au cours de ce mois de janvier 2021.
La construction de la centrale devait normalement commencer en décembre 2020, mais il s’est heurté à un retard dans la procédure d’appel d’offres suite à l’achèvement des études de faisabilité par Kenya Electricity Generating Company (KenGen). Le projet est mis en œuvre par NMS, en partenariat avec ministère kenyan de l’Énergie. Au départ, NMS prévoyait de développer le projet dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).
À l’issue des négociations entamées avec le gouvernement central, le ministère kenyan de l’Énergie a choisi de construire et posséder cette installation dont la capacité est fixée à 40 MW. « Le processus est terminé et nous avons conclu un accord entre nous et le ministère ; ils installeront l’usine et NMS leur fournira les déchets », affirme Mohammed Badi, le directeur général de NMS. La municipalité mettra à disposition le terrain à l’intérieur ou autour de la décharge de Dandora.
À en croire Mohammed Badi, NMS emploiera les enfants des rues pour assurer la séparation des déchets solides avant l’incinération. La mise en œuvre de ce projet nécessitera un investissement de 20 milliards de shillings kenyans, soit près de 182,5 millions de dollars. KenGen assurera la mobilisation financière, ainsi que le développement et l’exploitation de la future centrale électrique.
Jean Marie Takouleu