Le Kenya prend encore de l’avance sur ses voisins dans la vallée du Rift, en matière de production d’énergie géothermique. Le plus grand producteur de cette énergie propre en Afrique, Kenya Electricity Generating Company (KenGen) achève actuellement les études de faisabilité en vue de l’agrandissement de la centrale géothermique d’Olkaria. L’entreprise détenue à 70 % par l’État kenyan prévoit de développer une 7e phase de la centrale avec une capacité attendue de 140 MWe.
Dans la foulée, le plus grand producteur d’électricité du Kenya (avec une capacité de 1 814 MW, Ndlr) achève les travaux de construction de l’unité VI du complexe d’Olkaria. Selon Peketsa Mangi, le directeur du développement géothermique de KenGen, la centrale sera mise en service au cours des trois prochains moins. L’installation affichera une capacité de 86 MWe.
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« L’ajout d’unités de production d’électricité au réseau national souligne l’engagement de KenGen et du gouvernement en faveur de l’utilisation d’énergies propres et de la réduction de l’empreinte carbone dans l’environnement », affirme Peketsa Mangi. À l’en croire, KenGen en est aux dernières étapes de la mise à niveau du développement géothermique dans la zone de la centrale d’Eburru Wellhead par le forage de puits supplémentaires afin d’atteindre une capacité de production allant jusqu’à 25 MW, contre 2,5 MW actuellement.
La construction d’une 7e unité fera d’Olkaria le plus grand projet géothermique réalisé en Afrique avec une capacité installée de 790 MWe. KenGen pourrait développer une autre phase puisque le potentiel de production d’électricité du site géothermique est évalué à 2 000 MWc.
Jean Marie Takouleu