La compagnie publique Kenya Power (KPLC) vient de lancer un appel d’offres pour l’hybridation de 23 mini-grids diesel avec des sources renouvelables comme le solaire et l’éolien. Les entreprises intéressées par ce projet financé par l’Agence française de développement (AFD) ont jusqu’au 2 mars 2021 pour se manifester.
Le gouvernement du Kenya poursuit sa politique d’électrification des zones rurales via des mini-grids. La compagnie publique Kenya Power (KPLC) recherche des entreprises pour la mise en œuvre d’un projet visant à hybrider 23 mini-grids diesel dans le pays. Les mini-réseaux ciblés ont une capacité allant de 50 à 2 320 kilovolts-ampères (kVa).
Parmi ces petites centrales thermiques, 21 seront hybridées avec des systèmes composés de panneaux solaires photovoltaïques. KPLC prévoit également d’hybrider une petite centrale thermique avec des éoliennes. Le dernier mini-grid diesel sera hybridé avec un système mixte composé de panneaux solaires et d’éoliennes. Les producteurs d’électricité intéressés par ce projet ont jusqu’au 2 mars 2021 pour soumettre leurs offres.
La mise en place de ces installations est soutenue par l’Agence française de développement (AFD) qui accompagne le gouvernement kenyan dans son processus d’électrification. Ce dernier mise sur l’off-grid vert pour accélérer l’électrification des zones rurales, notamment à travers le Kenya Off-Grid Solar Access Project (Kosap), une initiative du ministère kenyan de l’Énergie financée par la Banque mondiale via sa filiale, l’Agence internationale de développement (IDA).
Kosap vise à fournir l’accès à l’électricité à 1,3 million de ménages dans les villages reculés des comtés kenyans de Garissa, Isiolo, Kwale, Lamu, Kilifi, Mandera, Marsabit, Narok, Samburu, Taita Taveta, Tana River, Turkana, Wajir et West Pokot. Le gouvernement kenyan compte y construire de petites centrales solaires pour alimenter 121 mini-réseaux locaux.
Jean Marie Takouleu