La Banque mondiale accorde un prêt de 15,5 milliards de shillings kenyans (plus de 124 millions de dollars) au Kenya. Le financement est destiné à la mise en œuvre du programme régional sur les eaux souterraines pour la résilience de la Corne de l’Afrique, lancé le 1er février 2023 dans la capitale Nairobi.
Le financement de la Banque mondiale a été annoncé le 1er février 2023 par Alice Wahome, la Secrétaire du cabinet (CS) de l’Eau, l’Assainissement et l’Irrigation au Kenya. Le prêt de 15,5 milliards de shillings kenyans (plus de 124 millions de dollars) servira à financer les travaux engagés dans le cadre du Programme régional sur les eaux souterraines pour la résilience de la Corne de l’Afrique.
L’initiative lancée le 1er février 2023 vise à améliorer l’accès aux eaux souterraines et à favoriser la gestion durable de cette ressource face aux pressions multiples, dont la sécheresse. Les eaux souterraines jouent un rôle important dans les hydrosystèmes en approvisionnant en eau une partie des écosystèmes de surface, assurant ainsi leur stabilité et la diversité des habitats aquatiques. Elles constituent également une ressource essentielle pour la consommation humaine.
La réhabilitation de 400 forages
Ainsi, au-delà de l’amélioration des systèmes de surveillance et du renforcement des capacités des experts kenyans en matière de gestion des eaux souterraines, le programme régional permettra aussi la réhabilitation de plus de 400 forages, ainsi que la réalisation de nouveaux forages.
Au Kenya, cinq régions appartenant à la catégorie des terres arides et semi-arides (Asal) bénéficieront du programme hydraulique, qui sera mis en œuvre sur une période de six ans. Il s’agit des comtés de Garissa, Mandera, Marsabit, Turkana et Wajir.
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Le programme régional sur les eaux souterraines sera également mis en œuvre en Somalie, en Éthiopie, au Soudan du Sud, à Djibouti et en Érythrée où les réserves d’eaux souterraines seront aussi exploitées pour renforcer la résilience climatique des populations. Par ailleurs, l’utilisation de la technologie dans la gestion des eaux souterraines sera encouragée, afin que l’eau issue des aquifères soit gérée de manière plus efficace et efficiente.
Inès Magoum
