La station de potabilisation de Kajulu, dans le comté de Kisumu au Kenya sera remise à neuf. Les travaux de réhabilitation de cette installation ont été lancés récemment par les autorités locales. La réalisation de ce projet est assurée par la Lake Victoria South Water Works Development Agency (LVSWWDA).
À sa mise en service, l’usine de Kajulu disposait d’une capacité de production de 36 000 m3. Mais, l’installation ne fonctionne plus au maximum de sa capacité. Outre les travaux de rénovation qui seront opérés dans l’usine, LVSWWDA posera 120 km de conduites pour acheminer l’eau potable dans les localités de Mamboleo, Lolwe, Maua, Kajulu, Wathorego, certaines parties de Chiga, Kanyamedha, Kenya-Re, Kibos, Manyatta, Ogango, Mbeme, Nairobi Ndogo, Tido et Migosi.
Un projet du LVWATSAN
La LVSWWDA dispose d’un délai d’un mois pour livrer la station d’eau potable modernisée. Pendant cette période, la société de distribution d’eau et d’assainissement de Kisumu alimentera les habitants de Kajulu à partir de la station de Dunga. Cette autre installation affiche une capacité de 44 000 m3 par jour.
L’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et le Fonds fiduciaire Union européenne-Afrique pour les infrastructures (FFUEAI) cofinancent le projet d’eau potable de Kajulu dans le cadre du Programme d’eau et d’assainissement du lac Victoria (LVWATSAN) évalué à 7,5 milliards de shillings kenyans, environ 66,4 millions de dollars. Le programme permettra, à terme, l’extension du réseau de distribution d’eau et d’assainissement à Kisumu, y compris dans les quartiers informels, et de développer l’approvisionnement en eau des villes satellites, notamment Ahero et Maseno.
Lire aussi EAU POTABLE : ces grands programmes africains qui changent la donne localement
En outre, il y aura un volet dédié à la surveillance de la qualité de l’eau du lac Victoria. L’objectif est d’améliorer la protection de cette ressource en eau commune (régionale), ainsi que le renforcement de l’efficacité dans le traitement de l’eau.
Inès Magoum