La National Water Harvesting and Storage Authority (NWHSA) vient de relancer l’appel d’offres pour la construction du barrage polyvalent de Koru-Soin dans le comté de Kisumu à l’ouest du Kenya. Le gouvernement local prévoyait pourtant le lancement des travaux au mois de septembre 2020.
Le lancement des travaux de construction du barrage polyvalent de Koru-Soin n’aura pas lieu en septembre 2020 comme escompter par le gouvernement du comté de Kisumu. Un nouvel appel d’offres pour la construction de la retenue d’eau vient d’être lancé par la National Water Harvesting and Storage Authority (NWHSA). Il sera bouclé dans un délai d’un mois, soit le 18 septembre 2020.
De source concordante, le récent appel à manifestation d’intérêt n’a pas porté ses fruits, la plupart des soumissionnaires n’ayant pas envoyé « les documents pertinents pour étayer leurs offres, tandis que les quelques autres qui ont atteint le seuil ont proposé un prix bien supérieur à celui que le gouvernement kenyan a alloué pour la mise en œuvre du projet ». La construction du barrage polyvalent de Koru-Soin nécessitera un investissement de 25 milliards de shillings kenyans, soit 231,4 millions de dollars.
La retenue sera construite sur la rivière Nyando, en amont de la ville de Muhoroni, dans le comté de Kisumu, à l’ouest du Kenya. Le futur barrage permettra l’approvisionnement en eau des populations, l’irrigation des plantations et fera fonctionner la centrale hydroélectrique de 2,5 MW. Pour le nouvel appel à manifestation d’intérêt de la NWHSA, « les soumissionnaires doivent accompagner leurs offres d’une garantie de soumission d’environ 1,9 million de dollars provenant d’une banque réputée et approuvée par la Banque centrale du Kenya », précise Sharon Obonyo, la directrice générale par intérim de la NWHSA.
Par ailleurs, les entreprises étrangères participant à l’appel d’offres doivent fournir un engagement écrit sur papier, signé d’une personne ayant une procuration, selon laquelle, si son entreprise est retenue, elle devra s’approvisionner à hauteur d’au moins 40 % auprès des fournisseurs kenyans pour la construction du barrage de Koru-Soin.
Jean Marie Takouleu