De nouvelles installations d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement verront bientôt le jour dans le comté de Bomet au Kenya. C’est le but d’un projet lancé récemment par le gouvernement central kenyan. Sa mise en œuvre est confiée à Lake Victoria South Water Works Development Agency (LVSWWD), une agence du ministère kenyan de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Irrigation qui couvre les comtés de Bomet, Homa Bay, Kericho, Kisii, Kisumu, Migori, Nyamira et Siaya.
Dans le comté de Bomet, les nouvelles installations d’eau potable et d’assainissement bénéficieront à 216 850 personnes, principalement dans les villes de Bomet, Longisa et Mulot où les travaux ont déjà démarré. Le projet nécessitera un investissement de 13 millions de dollars.
Le financement de la Banque mondiale
Le projet est mis en œuvre dans le cadre du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement durables dans les villes du Kenya, dont l’objectif visé par le gouvernement central kenyan est d’améliorer la fiabilité des services d’eau et d’assainissement ; élever le niveau global de santé publique dans les villes bénéficiaires ; renforcer les capacités d’exploitation et de maintenance des prestataires de services des eaux ; et améliorer les conditions d’activité des entreprises tributaires des services d’eau et d’assainissement.
Selon le gouvernement central kenyan, le programme contribuera à améliorer les services d’eau et d’assainissement dans 17 villes. Pour atteindre cet objectif, le programme prévoit la construction et la réhabilitation des équipements d’approvisionnement en eau et d’assainissement y compris l’extension du réseau vers les quartiers informels. Il permettra aussi le renforcement des capacités des prestataires de services d’approvisionnement en eau afin d’accroître l’efficience des services et d’offrir de nouvelles perspectives d’emploi pour les femmes et les jeunes.
Le programme reçoit le soutien du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêt à taux concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que du Fonds d’assistance technique des pays à revenu intermédiaire (FAT-PRI).
Jean Marie Takouleu