Au Kenya, le gouvernement central prévoit d’allouer 1,2 milliard de shillings kenyans (environ 11 millions de dollars) pour l’irrigation des terres agricoles dans le comté de Nyéri. Un projet est déjà lancé à Changachicha.
Les agriculteurs du comté de Nyéri, au centre du Kenya ont appris la bonne nouvelle le 27 août 2021. Le nouveau financement de 1,2 milliard de shillings kenyans (près de 11 millions de dollars) permettra de mettre en œuvre des projets d’irrigation dans ce comté de plus de 759 000 habitants. L’objectif est d’améliorer le rendement des terres agricoles, ainsi que la sécurité alimentaire dans le comté de Nyéri, très souvent touché par la sécheresse.
D’après le ministre kenyan de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Irrigation, Sicily Kariuki, les fonds seront répartis entre plusieurs projets. Parmi eux, figure le projet d’irrigation de Changachicha, lancé en février 2021.
L’approvisionnement en eau d’ici à 2022
L’Autorité nationale de l’irrigation (NIA) du Kenya met en œuvre le projet de Changachicha, dans la circonscription d’Othaya, dans le sous-comté de Nyeri South. Selon l’organisme public, le projet couvre plus de 202 hectares de plantation. Il comprend une prise d’eau, une canalisation de 5 840 m de long, une canalisation principale de 12 340 m de long pour Karandi-Mucharage-Kariki, une canalisation principale de 1 350 m de long pour Karandi-Kiganjo, des installations similaires de 6 260 m de long pour Karandi-Ngaru-Kiriti, des réseaux de distribution d’eau et un système interne.
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Le projet de Changachicha s’achèvera en 2022. L’ensemble des installations profitera à 2 000 personnes de manière directe et à 1 000 bénéficiaires indirects. « Les agriculteurs de Nyéri devraient générer environ 125 millions de shillings kenyans (1,13 million de dollars) par an dans l’économie kenyane, à travers l’irrigation des légumes de grande valeur, des pommes de terre, des choux, des choux frisés, des tomates, des pois de jardin, des épinards, des carottes, etc. », indique la NIA, dirigée par Joshaua N. Toro. Ces réalisations contribueront à l’agenda des Big 4 sur la sécurité alimentaire et la nutrition au Kenya.
Inès Magoum