L’accord de subvention d’une valeur de 1,6 milliard de shillings kenyans (14,5 millions de dollars) a été signé entre l’Union africaine, représentée par la Commission de l’Union africaine qui est l’autorité contractante, et le Trésor national du Kenya, qui en est bénéficiaire. Les fonds sont destinés à la Société de développement géothermique (GDC) qui développe le projet géothermique de Baringo-Silali.
La subvention accordée par le Fonds d’atténuation des risques géothermiques (GRMF) de l’Union africaine permettra la réalisation d’un programme de forage et d’essai, ainsi que la mise à niveau des infrastructures sur le site géothermique de Paka dans la vallée du Rift à l’ouest du Kenya. Outre Paka, le projet géothermique de Baringo-Silali est reparti sur deux autres sites à savoir Korosi et Silali.
À en croire l’entreprise publique GDC, les forages d’exploration ont déjà commencé sur le site de Paka. GRMF n’est pas à sa première subvention accordée à GDC pour le projet géothermique de Baringo-Silali. En novembre 2019, le fonds qui promeut le développement de l’énergie géothermique en Afrique de l’Est a accordé une subvention de 1,9 milliard de shillings kenyans (17,2 millions de dollars) à GDC. Quelques semaines avant, la société a reçu une autre subvention de 1,3 milliard de shillings (11,8 millions de dollars).
Si ce projet d’énergie propre suscite autant d’intérêt, c’est qu’il est prometteur. Selon la GDC, chaque site du projet géothermique de Baringo-Silali disposera d’une centrale qui utilisera la vapeur émise grâce à la chaleur du sous-sol pour faire tourner ses turbines, fournissant ainsi 100 MWe. Les trois sites fourniront donc, en tout 300 MWe. Les experts estiment que le site géothermique de Baringo-Silali peut permettre de produire jusqu’à 3 000 MWe, de quoi renforcer le statut du Kenya en tant que premier producteur d’énergie géothermique en Afrique.
Jean Marie Takouleu