Le président de la République du Kenya, William Ruto a inauguré le 7 août 2023, le nouveau système d’irrigation de Kaigunji, dans le comté de Nyeri. Le système approvisionne quelque 5 000 agriculteurs en eau, en réponse à une sécheresse persistante.
Lors de sa récente tournée de cinq jours dans la région du Mont Kenya, le président kenyan William Ruto s’est rendu dans le comté de Nyeri pour l’inauguration de plusieurs infrastructures hydrauliques, dont le système d’irrigation de Kaigunji. C’était le 7 août 2023, en présence de la secrétaire du Cabinet au ministère kenyan de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Irrigation, Alice Wahome.
Le projet vise à renforcer la résilience de 5 000 agriculteurs de la localité de Kaigunji face au stress hydrique. Un objectif qui sera atteint grâce à l’amélioration des installations de stockage d’eau. « Au total neuf réservoirs en béton, d’une capacité cumulée de 1 800 m3 ont été construits dans le cadre du projet d’irrigation. La ressource en eau stockée sera utilisée pendant les périodes de fortes chaleurs », indique le ministère kenyan de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Irrigation.
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La ressource en eau approvisionnera des systèmes d’irrigation sur une superficie d’environ 1 012 hectares dédiés aux cultures horticoles telles que la tomate, la banane, le haricot français, etc. Ce qui devrait augmenter la valeur de production horticole de 350 millions de shillings kenyans par an (plus de 2,4 millions de dollars) à Kaigunji, et de créer environ 12 500 emplois dans le secteur agricole.
« Au moins 31 écoles seront aussi raccordées aux nouveaux systèmes d’irrigation permettant ainsi à environ 12 000 apprenants de cultiver des plantes horticoles sur une moyenne d’un hectare par école », indique le ministère kenyan de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Irrigation. Outre l’augmentation de la valeur de la production horticole, le projet d’irrigation qui s’achève contribuera à améliorer la sécurité alimentaire des ménages de Kaigunji et des localités environnantes, qui dépendent de l’agriculture.
Inès Magoum
