L’approvisionnement en eau potable est désormais stable à Mavoko. Le système hydraulique de la ville, située dans le district de Machakos au Kenya est entré en service le 14 avril 2023, après cinq ans de travaux interrompus. Il a été inauguré par le président kenyan, William Ruto.
La société belge Aspac International a réalisé les travaux selon un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) signé en novembre 2017 avec l’Agence de développement des travaux d’eau Tanathi (TAWWDA), qui a développé le projet.
L’approvisionnement en eau potable de 500 000 personnes
Dans la ville de Mavoko, Aspac International a réhabilité les barrages de KMC et d’EAPCC, de capacités respectives de 900 000 m3 et 1,2 million de m3.
Sur le site du barrage KMC, les travaux ont essentiellement touchés une station de pompage en béton armé, des fondations et murs complets, les colonnes de la retenue d’eau, la dalle du toit et l’installation des pompes. Sur le site du barrage d’EAPCC, Aspac International a procédé à la pose complète des canalisations, y compris les coudes, les blocs de poussée, les lavages, les vannes d’air, les routes et passages à niveau, ainsi que les essais de pression et chambres.
Le projet d’eau potable a également permis la construction d’une nouvelle station de potabilisation dans la ville de Mavoko (12 000 m3), la réhabilitation de la station de pompage de Salama et de l’oléoduc Nol-Turesh (pompes, panneaux, vannes et raccords) afin de fournir 1 000 m3 par jour, la réparation de trois pompes existantes à la station de pompage de Salama, ainsi que la réhabilitation de Ligne indépendante de la Nairobi Water Company pour fournir 5 000 m3 par jour.
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Dans le cadre de son contrat, Aspac International a aussi réhabilité les réservoirs de Lukenya et Kiima Kiu, d’une capacité totale de 3 000 m3 ; ainsi qu’un réservoir de 300 m3, haut de 15 m. L’eau potable approvisionne les populations via 70 km de canalisations. Une ligne électrique a été déployée pour alimenter les différentes installations.
Environ 500 000 personnes bénéficient de l’eau potable à Mavoko et dans les zones de Mlolongo, Athiriver, zone EPZA, Syokimau, Kinanie, Katani et de Lukenya grâce à ce projet. Les travaux ont été cofinancés par l’État kenyan et la Belgique à hauteur de 2,7 milliards de shillings kenyans, près de 20 millions de dollars.
Inès Magoum