Le gouvernement du comté de Nairobi a décidé d’allouer de nouveaux fonds pour moderniser certains équipements afin d’améliorer la gestion des déchets dans la célèbre décharge de Dandora
La gestion de la décharge de Dandora, située à 8 km de Nairobi, s’en trouvera certainement améliorée. C’est en tous cas le but du gouvernement du comté de Nairobi qui consent un investissement de 50 millions de shillings kenyans, c’est-à-dire plus de 492 000 dollars.
Selon le gouvernement local, les fonds permettront l’acquisition d’un nouveau pont-bascule qui facilite la décharge des camions qui arrivent de l’ensemble du comté de Nairobi remplis de déchets. L’acquisition de ce dispositif coûtera 40 millions de shillings (près de 400 000 dollars). La décharge dispose déjà d’un pont-bascule qui a été installé en 2010. Après une brève d’indisponibilité, causée par une panne, il a été à nouveau remis en service en début 2019.
Mais face à l’augmentation de la quantité des déchets, due à la croissance de la population, le gouvernement du comté de Nairobi est contraint d’acquérir un autre pont-bascule. L’autre partie de l’enveloppe c’est-à-dire 10 millions de shillings (plus de 98 000 dollars) permettra l’aménagement de cinq nouvelles routes d’accès autour de la décharge.
« Les routes, qui seront situées à des endroits stratégiques dans différentes parties de la décharge, devraient réduire le temps pris par les camions pour déverser les déchets sur le site », explique Vesca Kangogo, la responsable de l’environnement du comté de Nairobi. Les routes permettront également aux camions de pénétrer à l’intérieur du site, évitant ainsi son agrandissement.
Les déchets accumulés à Dandora sont enfouis. Mais depuis peu, les autorités du comté de Nairobi envisagent d’installer une usine qui incinéra les déchets pour produire de l’électricité. Le gouvernement local avait prévu de commencer les travaux d’installation d’un incinérateur pour juin 2019. Plus de 60 entreprises se sont bousculées pour obtenir cette concession. La première phase de sélection a permis d’en retenir 20. Le deuxième tour de sélection devrait déterminer la société qui construira l’usine capable de produit 40 MW d’électricité à partir des déchets. Mais il faudra alors investir 20 milliards de shillings kenyans, soit près de 197 millions de dollars.
Jean Marie Takouleu