Une mobilité urbaine bas-carbone. C’est l’un des objectifs de la start-up Roam qui a inauguré récemment une nouvelle usine pour la fabrication de ses motos électriques à Nairobi.
C’est un pas de plus que vient de franchir Roam dans le développement du transport durable. La start-up de mobilité vient de se doter d’une nouvelle usine dans la ville de Nairobi. Bâtie sur une superficie de 10 000 mètres carrés, cette installation présentée comme la plus grande du secteur en Afrique de l’Est affiche une capacité de production annuelle de 50 000 motos électriques par an.
Outre la production, elle permettra également la conversion à l’électrique des milliers de boda boda (mototaxis fonctionnant à l’essence) qui circulent actuellement dans la capitale kenyane et de réduire ainsi la pollution atmosphérique qu’ils génèrent. En effet, Nairobi apparait au cinquième rang du classement de la plateforme serbe Numbeo sur les villes africaines les plus polluées au premier semestre 2023.
« Cette usine illustre le potentiel du Kenya en tant que leader dans le domaine des solutions de transport propres sur le continent. Il s’agit donc d’une initiative qui cadre parfaitement avec nos objectifs nationaux de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) », a déclaré le président de la République William Ruto présent à la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine de Roam. L’entreprise dirigée par Filip Lövström mise sur les énergies vertes pour alimenter les batteries de ses e-motos.
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Ces engins baptisés « Roam Air » sont dotés d’un système de double batterie. Ils peuvent atteindre une vitesse de 90 km/heure et sont capables de transporter une charge de 220 kilogrammes. En 2022, Roam a annoncé leur commercialisation future au Ghana, au Nigeria, en Sierra Leone, en Ouganda et en République démocratique du Congo (RDC). C’est dans le cadre d’un accord conclu avec le géant américain de la mobilité Uber.
Benoit-Ivan Wansi