Samsung Electronics East Africa conclut un partenariat avec House Wife’s Paradise, un magasin d’électroménager basé à Nairobi au Kenya pour la collecte de ses déchets électroniques. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la démarche écoresponsable de la filiale de l’entreprise sud-coréenne Samsung Electronics, spécialisée dans la fabrication de produits électroniques, en vue de réduire la pollution.
Au Kenya, Samsung Electronics East Africa forge une nouvelle alliance avec House Wife’s Paradise, un magasin d’électroménager basé dans la capitale Nairobi en vue de la gestion durable de ses déchets électroniques. Il s’agit des téléphones portables usagés, des téléviseurs, des congélateurs, des machines à laver, des baffles usagés, etc. L’accord de partenariat a été signé le 5 juin 2023 en marge du 50e anniversaire de la Journée mondiale de l’environnement.
Il s’agira pour les deux entreprises de collecter les déchets électroniques de marque « Samsung » au Kenya. La collecte se fera de manière ciblée puisqu’un numéro de téléphone a été mis à la disposition des clients de la marque. Les clients devront appeler à ce numéro, donnant l’heure et l’endroit exact où le déchet sera stocké pour « une collecte efficace ».
La préservation de l’environnement
Les déchets électroniques collectés seront acheminés vers le Centre des déchets d’équipements électriques et électroniques (WEEE), à Nairobi, où ils seront recyclés « suivant aux normes internationales établies ». Les matières premières secondaires issues de ce centre seront vendues aux industries, selon WEEE, qui agit en tant que partenaire officiel de Samsung Electronics East Africa pour le recyclage. À ce jour, WEEE enregistre 100 partenaires, 8 000 clients, 11 900 tonnes de déchets électroniques recyclées et 100 points de dépôts d’ordures.
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À travers cette démarche, la filiale de l’entreprise sud-coréenne Samsung, spécialisée dans la fabrication de produits électroniques veut réduire son impact sur l’environnement, puisque des substances toxiques comme le plomb, le cadmium ou le mercure, qui entrent couramment dans la fabrication des produits électroniques, peuvent contaminer le sol, l’eau et l’air. The Global E-waste Monitor estime que la production annuelle des déchets électroniques au Kenya est passée de 3 000 tonnes métriques en 2012 à 51 000 tonnes métriques en 2021.
Inès Magoum