Le projet de construction du barrage de Ruiru II est sur le point d’entrer dans sa phase de construction. Ses développeurs, l’entreprise française Sogea-Satom et sa compatriote Egis ont rencontré récemment Ukur Kanacho Yatani, le secrétaire du cabinet au « National Treasury & Planning ». Les échanges ont porté sur le lancement des travaux de construction de ce barrage qui sera situé en amont du barrage de Ruiru I, près de la capitale kenyane Nairobi.
Le projet développé dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) permettra la construction d’un barrage en terre de 50 m de haut et 260 m de long, sur les rivières Ruiru et Bathi. « Une fois la phase de construction commencée, Egis sera étroitement impliquée dans la supervision des travaux, y compris la gestion du laboratoire du site, l’installation du système d’instrumentation du barrage et le suivi des aspects sociaux et environnementaux du projet », indique Egis.
Un investissement de plus de 67 millions de dollars
Le réservoir du barrage qui sera capable de stocker 7 500 000 m3 d’eau sera rempli pendant la saison des pluies et utilisé pour l’approvisionnement en eau tout au long de l’année. Sogea-Satom et Egis construiront également une usine d’eau potable qui pompera de l’eau directement dans le bassin du barrage grâce à une prise d’eau et une conduire de 16,5 km de long.
La station de traitement de l’eau qui sera construite dans la localité de Ndumberi, (près de la ville de Kiambu) affichera une capacité de 40 000 m3 par jour. L’usine sera reliée à un réservoir de stockage 5 000 m3 à Kiambu et un deuxième de 10 000 m3 dans la ville de Karuri. Sogea-Satom et Egis investiront plus de 67 millions de dollars pour le développement de ce projet d’eau potable. Les deux entreprises pourront compter sur le soutien de la Deutsche Bank, un établissement financier basé à Francfort-sur-le-Main en Allemagne.
Jean Marie Takouleu