ClimeCo se joint à l’organisation grecque Enaleia dans la lutte contre la pollution plastique au Kenya. L’accord de partenariat entre les deux parties a été signé le 14 septembre 2022. Selon les termes de l’accord, la compagnie américaine ClimeCo injectera des fonds dans le nouveau projet d’assainissement d’Enaleia.
L’initiative en cours soutient les pêcheurs kenyans en leur donnant les moyens de collecter les filets, les engins et les déchets marins abandonnés. « Si l’on considère qu’environ 20 % du plastique océanique est constitué d’engins de pêche perdus, en donnant des moyens d’action aux communautés de pêcheurs à cette échelle, nous pouvons non seulement nettoyer des quantités importantes de plastique, mais aussi prévenir toute nouvelle pollution plastique des océans », explique Lefteris Arapakis, le cofondateur et directeur d’Enaleia.
Dans le comté de Kwale au Kenya, plus de 350 pêcheurs bénéficient déjà de ce projet. Un chiffre qui devrait passer à 800 dans les mois à venir selon l’organisation à but non lucratif. « Les déchets collectés sont acheminés au centre de recyclage de Kwale qui les transforme en matériaux et produits utiles », indique ClimeCo.
La préservation de la biodiversité marine
Dans le cadre de son projet, Enaleia génère également des crédits plastiques accessibles sur le registre Verra, une plateforme qui enregistre tous les projets (répertoriés et enregistrés) et les crédits plastiques émis dans le cadre d’un programme plastique. Chaque crédit plastique représente la collecte ou le recyclage d’une tonne de matière plastique, qui peut être utilisé dans les programmes ESG (l’environnement, le social et la gouvernance), RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et de durabilité des entreprises.
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Le financement de ClimeCo, associé à la vente des crédits améliorera ainsi l’efficacité d’Enaleia qui prévoit désormais de collecter entre 1 000 et 3 000 tonnes de déchets plastiques par an sur les côtes kenyanes. Ce qui contribuera à réduire la pollution marine, avec un impact positif sur la biodiversité aquatique et la pêche. Actuellement, le Kenya génère en moyenne 480 tonnes de déchets plastiques par jour selon l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (Nema).
Inès Magoum