Le gouverneur de Kakamega, Wycliffe Oparanya a lancé les travaux de construction de la nouvelle station d’épuration le 8 avril 2022. La future usine sera située à Mumias. Le but est d’améliorer la gestion des effluents, responsables de la disparition de la biodiversité aquatique. La station desservira au moins 2 300 ménages à Mumias.
Les eaux usées traitées par la future usine seront renvoyées dans la nature, réduisant la pollution des cours d’eau. « Il faudrait trois autres installations de ce type dans le comté pour traiter efficacement les eaux usées », explique Wycliffe Oparanya, le gouverneur de Kakamega. Actuellement, les populations se contentent d’un réseau d’égouts « en mauvais état », précise l’autorité kenyane.
Le soutien financier de WSTF
L’ensemble des travaux nécessitera un investissement global de 17,2 millions de shillings kenyans, plus de 149 000 dollars. Le gouvernement du comté finance le projet avec le soutien du Fonds fiduciaire du secteur de l’eau (WSTF). L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement durable des villes du Kenya (KTSWSSP).
Avant le comté de Kakamega, le gouvernement central kenyan a annoncé, en septembre 2021, le début des travaux d’une station d’épuration dans le comté de Kisumu. La future installation permettra de traiter les eaux usées issues du centre de détention de Kodiaga, à l’ouest du Kenya. Le projet bénéficiera à 3 000 autres personnes à Kisumu, la troisième plus grande ville du pays, après la capitale Nairobi et Mombasa.
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Au moins 28 sous-projets seront mis en œuvre dans le cadre du KTSWSSP pour améliorer l’approvisionnement en eau et la gestion des eaux usées dans plusieurs villes du Kenya. Le programme renforcera également la résilience des populations face au changement climatique qui se manifeste principalement par la sécheresse.
Inès Magoum