Au Kenya, le gouvernement annonce la construction d’une station d’épuration dans le comté de Kisumu. Financée par le Fonds fiduciaire du secteur de l’eau, la nouvelle usine traitera les eaux usées issues de la prison de Kodiaga.
Une nouvelle usine de traitement des eaux usées verra le jour dans le comté de Kisumu au Kenya. La station sera construite près de la prison de Kodiaga, à l’ouest du pays. L’installation permettra de traiter les effluents issus du centre de détention. « Débarrassée de toutes impuretés, l’eau qui sortira de la station sera saine et inodore, et pourra être rejetée dans la nature sans danger », indique la secrétaire administrative en chef (CAS) pour l’intérieur et la coordination du gouvernement national du Kenya, Winnie Guchu. Actuellement, les eaux usées de la prison de Kodiaga sont évacuées via un réseau d’égouts.
Selon les autorités kenyanes, les travaux sur site commenceront en octobre 2021. La capacité de la future usine n’a pas été dévoilée. Mais, la station d’épuration devrait desservir 10 000 personnes, dont 7 000 pensionnaires de la prison de Kodiaga. Le projet profitera à 3 000 autres personnes à Kisumu, la troisième plus grande ville du Kenya, après la capitale Nairobi et Mombasa.
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La construction de l’usine de traitement des eaux usées de Kisumu devrait coûter 40 millions de shillings kenyans, plus de 364 000 dollars. Le Fonds fiduciaire du secteur de l’eau a récemment accordé une subvention pour la mise en œuvre du projet d’assainissement. Le gouvernement kenyan confiera l’exploitation de la nouvelle usine de traitement des eaux usées à Kisumu Water Supply and Sanitation Company (Kiwasco).
Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement durable des villes du Kenya. Dans ce contexte, l’entreprise China Henan International Cooperation Group (Chico) construit et réhabilite plusieurs autres installations pour le traitement des eaux usées dans les villes kenyanes de Kiambu et de Ruaka.
Inès Magoum