La poudre à récurer « Sunlight » est le premier produit d’Unilever dont l’emballage est entièrement recyclable à ce jour au Kenya. Le nouvel emballage a été présenté aux populations il y a quelques jours à Nairobi par la multinationale néerlando-britannique. Les nouveaux emballages proposés par la société, dont celui du produit nettoyant « sunlight », pèsent respectivement 500 grammes et 1 kilogramme. Ils seront commercialisés au Kenya et dans le reste de la sous-région Afrique de l’Est.
Le projet « sunlight » s’inscrit dans le cadre du « projet de gestion des déchets en demi-tour » lancé par Unilever en 2018 au Kenya. Il a été développé en collaboration avec le prestataire de services de gestion des déchets Green Africa Trading. « C’est une étape importante pour démontrer qu’il est possible de créer une économie circulaire des plastiques durable, inclusive, traçable et équitable dans les marchés émergents. Le Kenya étant le pays leader de la réflexion autour de cette question », indique Keiran Smith, cofondateur et PDG de Green Trading Africa.
La multinationale Unilever espère réduire de plus de 100 000 tonnes son utilisation d’emballages plastiques d’ici 2025. L’entreprise souhaite également à cette date utiliser au moins 25 % de plastique recyclé pour ses emballages. Ainsi, la pollution environnementale associée aux plastiques non biodégradables s’en trouverait un peu réduite.
En dehors du « projet de gestion des déchets en demi-tour », plusieurs autres sous-projets liés au recyclage des déchets ont été réalisés en Afrique par la multinationale Unilever. C’est le cas notamment du projet « Zéro déchet à la décharge ».
L’importance du projet « zéro déchet à la décharge »
Selon le gouvernement du comté de Nairobi, la capitale kényane produit près de 2 500 tonnes de déchets par jour, dont environ 60 % sont collectés et seulement 10 % recyclés. Afin d’accroître la quantité de déchets recyclés à Nairobi et dans l’ensemble du pays, Unilever a lancé quelques années plutôt le projet « zéro déchet à la décharge ». Il aurait permis d’éliminer « considérablement » les déchets dans la ville et sur l’ensemble du territoire kényan. Il a par ailleurs permis de créer 70 emplois pour les jeunes kényans et de donner la possibilité à 1 700 collecteurs d’émerger dans le secteur du recyclage en pleine mutation.
Inès Magoum