À Uasin Gishu, dans la municipalité d’Eldoret, située dans la vallée du Rift à l’ouest du Kenya, Alten Africa, une filiale de l’entreprise néerlandaiseAlten Renewable Energy Developments BV, détient le permis pour réaliser un projet solaire. La mise en œuvre de ce projet a fait l’objet d’un appel d’offres. Et c’est la société française Voltalia qui a été retenue pour construire le parc solaire d’une capacité de 40 MW. Cette décision a fait l’objet de la signature d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC).
« Ce projet solaire doit être construit sur une superficie de 100 hectares et comportera plus de 161 000 panneaux monocristallins montés sur des trackers solaires à axe unique », explique Alten Renewable Energy dans un communiqué. Sur place, les travaux qui ont déjà démarré doivent être achevés en 2020. Après la mise en service, Voltalia assurera l’exploitation et la maintenance pendant la durée vie de la centrale. L’énergie sera achetée par Kenya Power (KPLC) qui a signé un contrat en ce sens avec l’entreprise néerlandaise.
Autre projet d’Alten Renewable Energy au Kenya
Alten Renewable Energy est déjà implanté au Kenya depuis quelques années, à la faveur de la politique gouvernementale en faveur du développement des énergies renouvelables, et plus largement de l’accès universel à l’énergie, à l’horizon 2020. Cette politique passe des partenariats public privé (PPP) qui attirent beaucoup de producteurs d’électricité indépendants (IPP). L’entreprise dispose d’un autre projet solaire situé à Kesses, à l’ouest de ce pays de l’Afrique de l’est. En novembre 2018, sa construction a été attribuée à Wartsila Eastern Africa Limited, filiale de Wärtsilä, une entreprise finlandaise. Le premier coup de pioche est attendu pour mars 2019.
L’objectif pour Wärtsilä est de fournir 160 000 panneaux solaires qui seront montés sur des suiveurs solaires. Ils orienteront les panneaux solaires en fonction de la direction du soleil. Cette centrale va permettre de produire 40 MW qui seront vendus à KPLC.
Jean Marie Takouleu