Les travaux étaient présidés par le chargé de mission au cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, le secrétaire général par intérim, M. Mohamed Ould Vadel. Dans son allocution de circonstance, M. Mohamed Ould Vadel n’a pas manqué de souligner l’importance d’une telle action. Pour lui, la préservation des ressources naturelles et biologiques permet de faire face aux nombreuses menaces consécutives aux changements climatiques et à la désertification.
Depuis 2015, le directeur exécutif du fonds de développement du Banc d’Arguin M. Ahmed n’a cessé d’accorder son aide au parc de Diawling. Cette aide consistait à la prise en charge des coûts exorbitants pour la préservation durable et sa gouvernance.
« Le Fonds l’encourage pour parachever les mesures susceptibles d’un financement durable et suit avec intérêt et satisfaction l’approche lancée par le Parc depuis l’année dernière et l’élaboration de sa nouvelle stratégie » a-t-il ajouté.
Située dans la région du Trarza près de la rive mauritanienne du fleuve Sénégal, La réserve de Diawling est un atout pour la collectivité et ses populations. C’est pourquoi le maire de la commune de N’Diago, M. Mesk Sy a loué la collaboration qui existe entre les populations indigènes et le parc de Diawling. Il a émis le vœu que celle-ci se renforce davantage.
Le directeur général du parc a basé le nouveau programme dans la continuité et la poursuite du précédent. Il a indiqué que : « Le nouveau plan peut contribuer à l’amélioration des capacités de l’écosystème face aux changements climatiques, grâce à une gestion appropriée du Parc en assurant un contrôle et un suivi écologique ainsi qu’en restaurant et maintenant les systèmes hydrologiques, tout en suivant et garantissant l’appui au développement durable de la zone du Parc ».
La cérémonie s’est déroulée en présence du Chef d’arrondissement de N’Diago, de La porte-parole de l’ambassade d’Allemagne à Nouakchott, Mme Annis Foley et de nombreux hauts responsables du département, de chercheurs et d’acteurs de l’environnement.
Jean Baptiste BODO