Parmi les personnalités attendues à la 26e édition de l’Africa Enery Forum (AEF) figure Monica Chang’anamuno, la ministre malawite des Mines. Elle s’exprimera entre autres sur les minerais stratégiques aux cœurs des objectifs mondiaux de développement des énergies renouvelables. Le stockage d’électricité revêt en effet un enjeu important surtout dans les pays africains qui déploient les unités de production des énergies renouvelables à tour de bras.
C’est le cas de l’Afrique du Sud, engagé dans une transition énergétique à marche forcée par les délestages liés à la vétusté de ses centrales à charbon. Alors que l’État cherche des solutions de sortie de crise en misant sur les producteurs indépendants d’électricité (IPP), le secteur privé s’engage dans la location de centrales à énergies propres, encouragé par une récente loi qui permet de développer jusqu’à 100 MW d’électricité propre sans nécessiter l’aval préalable du régulateur.
La plupart de ces acteurs feront partie des 2 000 participants à l’AEF 2024. C’est le cas d’Amea Power, l’IPP émirien qui vient de boucler le financement de son premier projet solaire de 120 MWc dans la province sud-africaine du Nord-Ouest. Il y a également la Banque mondiale et la Banque africaine développement (BAD), les deux principaux partenaires financiers du secteur des énergies renouvelables en Afrique.
Ils viennent d’ailleurs de lancer un plan audacieux visant à fournir l’accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030. Ce vaste partenariat devrait également bénéficier aux fabricants de panneaux solaires à l’instar de JA Solar, Jinko Solar, Longi ou encore Trina Solar. Ces entreprises chinoises et bien d’autres exposeront leurs technologies à Barcelone, lors de l’AEF 2024.
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Jean Marie Takouleu