L’Agence française de développement (AFD) s’est accordée avec Kenya Electricity Generating Company (KenGen) pour la construction d’une nouvelle centrale solaire photovoltaïque dans le centre du Kenya. Le projet développé par KenGen est une alternative à la sécheresse qui affecte régulièrement la production de l’électricité à travers les aménagements hydroélectriques Seven Forks.
La centrale solaire affichera une capacité de 42,5 MWc. Même si le montant de la participation de l’AFD n’est pas encore connu, KenGen estime que ce projet vise à protéger les Kenyans contre l’augmentation du coût de l’électricité, car elle complétera la production d’hydroélectricité pendant la journée et permettra d’économiser l’eau pour la production d’électricité pendant la nuit, en particulier en période de sécheresse.
Lire aussi- Microsoft et G42 investissent 1 Md$ dans la data alimentée par la géothermie au Kenya
Il s’agit donc de fournir davantage d’énergies renouvelables au réseau national dans le contexte du changement climatique. Dans ce cadre, « la France souhaite s’associer au Kenya dans le déploiement d’énergies renouvelables pour lutter contre le changement climatique, domaine dans lequel le Kenya a démontré ses prouesses, comme en témoignent le champ géothermique d’Olkaria et la région de Seven Forks », a déclaré Bertrand Willocquet, le directeur de l’AFD au Kenya.
Pour mémoire, la région de Seven Forks est formée de cinq aménagements hydroélectriques situés sur le cours supérieur de la rivière Tana. L’eau de la rivière Tana est acheminée en cascade d’une centrale à l’autre, en profitant de la hauteur de la chute créée par chaque barrage pour produire de l’électricité. Les barrages de Masinga, Kamburu, Gitaru, Kindaruma et Kiambere affichent une capacité combinée de 600 MW.
Jean Marie Takouleu