Au moins 2 800 participants sont attendus au sixième Sommet africain sur le numérique (ADS) qui s’ouvre le 8 octobre 2024 à Casablanca au Maroc.
Le Sommet africain sur le numérique (ADS) est de retour les 8 et 9 octobre 2024 au Maroc. Le choix de Casablanca comme ville hôte de la sixième édition n’est pas surprenant puisqu’elle est la capitale africaine de la révolution numérique avec des start-up et des infrastructures très « tech ». De l’intelligence artificielle (IA) en passant par la cyber sécurité et le commerce électronique, les technologies de l’information et de communication (TIC) vont hanter les 2 800 participants.
Ce sont entre autres des investisseurs de tous les domaines venus de 47 pays dont 27 pays africains mais également des professionnels du marketing, des relations publiques et des médias, car l’évènement est organisé par le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM). Ils navigueront entre networking, apprentissage et partage d’expérience sur les avancées du numérique dans les secteurs du développement durable (éducation, santé, agriculture, transports, etc.) aux côtés de « 65 speakers de haut -niveau ».
Parmi ces intervenants figure Daniel BÖ, PDG du centre d’expertise Brand Content Institute basé à Paris en France. Ali Salhi, champion des Trophées de Google Cloud et directeur technologique de Loop sera également présents au rendez-vous de Casablanca en octobre prochain. Son entreprise basée aux États-Unis d’Amérique utilise l’IA et les données pour créer des produits d’assurance automobile à des prix plus équitables.
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L’enjeu du numérique à l’échelle mondiale et plus particulièrement en Afrique ne fait plus aucun doute. Dans le domaine de l’agriculture par exemple, les solutions numériques permettent d’optimiser l’irrigation à l’aide de capteurs, et de vulgariser les données météorologiques auprès des agriculteurs. Ces derniers ont d’ailleurs de plus en plus d’applications mobiles dédiées à la vente en ligne de leurs récoltes. Dans le domaine de l’énergie, le potentiel du numérique commence déjà à être exploré pour apporter des réponses concrètes pour la production de l’énergie solaire, le stockage d’électricité par batterie et le système de gestion (pour éviter le gaspillage) dans un contexte de faible électrification et de délestages fréquents dans certains pays du continent africain.
Pour plus d’informations sur l’évènement, cliquez ici.
Benoit-Ivan Wansi