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Le Caucus africain et le FMI se concertent pour la relance économique du continent

Le Caucus africain et le FMI se concertent pour la relance économique du continent © FMI

Créé en 1963 dans l’optique de porter la voix des gouverneurs des banques centrales et des ministres des Finances de l’Afrique au sein des institutions de Bretton Woods, le Caucus africain poursuit discrètement sa mission. Il y a quelques jours encore, son président en exercice, le Nigérian Wale Edun s’entretenait avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) au sujet de la relance économique du continent.

Les Réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) se sont tenues récemment à Washington DC aux États-Unis d’Amérique. En marge de ces rencontres, la directrice générale du FMI a discuté en tête-à-tête avec Wale Edun, le président en exercice du Caucus africain, une plateforme de souveraineté économique des 54 pays de l’Afrique.

Celui qui est par ailleurs ministre nigérian des Finances a écouté l’optimisme de Kristalina Georgieva arguant par exemple que « près de deux tiers des nations du continent afficheront une bonne tendance grâce à un léger assouplissement des conditions financières mondiales et à une reprise de l’investissement privé et de la consommation ».

Autrement dit, les notes alarmistes ne sont pas les bienvenues en ce moment de transition économique. Sur cette question, la directrice générale du FMI a fait remarquer à son hôte du Nigeria que « certains pays sont revenus sur les marchés internationaux des capitaux après une interruption de près de deux ans ». C’est plutôt bon signe pour conforter la croissance africaine estimée à 3,5 % en 2024 et à 4 % en 2025 par les institutions de Bretton Woods.

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Le message que Wale Edun devra porter à ses homologues ministres et aux gouverneurs des banques centrales d’Afrique de l’Ouest, de l’Est, australe et centrale est donc clair : mutualiser les stratégies de financements innovants pour affronter les obstacles liés à la relance en cours. Il s’agit en priorité « des chocs climatiques tels que de graves sécheresses et inondations qui exacerbent l’insécurité alimentaire et la pauvreté », a laissé entendre l’économiste Georgieva.

Benoit-Ivan Wansi

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