Le Kenya multiplie toutes sortes d’actions pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030. Le Centre d’excellence pour la biodiversité et le climat vient d’être inauguré dans la capitale Nairobi. Ce complexe qui est l’un des premiers du genre à être construit sur le continent africain combinera des personnes et des ressources pour explorer de nouvelles approches technologiques et de leadership en faveur de la transition écologique.
Les travaux de recherche et de développement qui y seront menés permettront de fournir les données « les plus récentes » à 24 pays de l’Afrique australe et de l’Est pour la protection de leurs forêts et de leurs écosystèmes marins. La nouvelle institution a été lancée avec le soutien du Centre régional de cartographie des ressources pour le développement basé dans la capitale kenyane.
Une réponse aux problématiques environnementales
Le nouveau centre d’excellence de Nairobi bénéficiera également d’un appui documentaire et « informatique » du Centre de recherche forestière internationale et d’agroforesterie mondiale (Cifor-Icraf) qui travaille sur la préservation des écosystèmes depuis des décennies. « Le but est de relever les défis posés par la perte de biodiversité et les vagues de chaleur et de promouvoir l’exploitation durable des ressources naturelles », explique son directeur Afrique, Peter Minang.
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Plutôt en 2022, le Kenya a lancé son premier satellite baptisé Taifa-1 avec les moyens techniques de l’entreprise américaine SpaceX. Ces différentes initiatives (avec le nouveau centre d’excellence) devraient pouvoir apporter une réponse efficace aux sècheresses prolongées. Ce phénomène s’attaque particulièrement aux moyens de subsistance des populations et à la survie de la faune du parc national d’Amboseli. Au moins 205 éléphants sont morts en 2022 dans cette réserve située au sud de Nairobi.
Benoit-Ivan Wansi