Un consortium formé du groupe Amulet et LTM Energy a été désigné pour la construction dès ce mois de juin 2024, d’une centrale solaire photovoltaïque au port de Richards Bay en Afrique du Sud. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme visant la décarbonation de huit ports sud-africains avec les énergies renouvelables.
Mines, transports, industries… La transition énergétique se poursuit dans plusieurs secteurs en Afrique du Sud. Le secteur portuaire entre dans la danse avec la mise en œuvre dès ce mois de juin 2024 d’un premier projet au port de Richards Bay dans la province du KwaZulu-Natal. Il s’agit d’une centrale solaire photovoltaïque qui sera construite par un consortium formé du groupe Amulet et de LTM Energy.
Les deux entreprises ont été choisies par le gestionnaire Transnet National Ports Authority (TNPA), à l’issue d’un appel d’offres pour la conception, la construction, les essais, la mise en service, l’exploitation et la maintenance d’une centrale solaire photovoltaïque de 20 MW avec son système de stockage d’électricité par batteries. « L’introduction d’une solution d’énergie renouvelable dans le système portuaire permettra de réduire les émissions de carbone et de gaz à effet de serre provenant de l’électricité produite à partir du charbon », explique Moshe Motlohi, le directeur général de la TNPA pour les ports de la région de l’Est.
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Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de TNPA visant à déployer 100 MW d’énergies renouvelables dans les huit ports maritimes commerciaux d’Afrique du Sud. À en croire TNPA, cette initiative soutient l’engagement pris par l’Afrique du Sud de trouver des moyens de passer à une économie neutre en carbone d’ici à 2050. La construction de la centrale solaire au port de Richards Bay commencera ce mois de juin 2024 pour une mise en service prévue en mai 2026.
Une fois opérationnels, la centrale solaire et son système de stockage « fourniront en outre un approvisionnement énergétique rentable et fiable au port et à ses utilisateurs », assure Moshe Motlohi. C’est donc une alternative de choix pour les infrastructures portuaires face aux délestages qui affectent plusieurs pans de l’économie sud-africaine depuis plusieurs mois.
Jean Marie Takouleu