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Les secrets du nouveau train électrique de la Tanzanie dont parle toute l’Afrique

Les secrets du nouveau train électrique de la Tanzanie dont parle toute l’Afrique ©TRC

Les vidéos ont fait le tour des réseaux sociaux ces dernières semaines. Le nouveau train reliant la capitale de la Tanzanie Dodoma à la ville de Dar es-Salaam a fait ses premiers essais. Parmi les passagers à bord : le Premier ministre Kassim Majaliwa accompagné des membres du gouvernement tanzanien et de plusieurs représentants de la société civile.

Techniquement, ce train à traction électrique fonctionne avec une caténaire (caractéristiques : 25 kV 50 Hz AC) c’est-à dire un ensemble de câbles porteurs et de fils conducteurs qui permettent de capter l’électricité au-dessus des voies. Cet engin  n’a rien à envier aux infrastructures ferroviaires des pays développés puisqu’il est connecté au Wi-Fi et sa vitesse peut atteindre jusqu’à 160 km/h. C’est en tout cas bien plus rapide que les 63 km/h de la ligne Bruxelles-Charleroi en Belgique, hormis les Trains à grande vitesse (TGV).

Une locomotive sous régionale

Le train devrait être mis en service commercial d’ici juillet 2024 par la Société des chemins de fer tanzaniens (TRC). Mais le tronçon Dar es-Salaam-Dodoma ayant coûté 26 milliards de shillings tanzaniens (10 milliards de dollars) n’est qu’une infime étape du Standard Gauge Railway (SGR) financé à hauteur de 696 millions de dollars par la Banque africaine de développement (BAD).

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Il s’agit d’un vaste programme de modernisation de 650 km de voies ferrées en Afrique de l’Est. En dehors des déplacements humains, les nouvelles infrastructures devraient faciliter le transfert de marchandises entre le port de Dar es-Salaam et les villes voisines de Kigali au Rwanda et Bujumbura au Burundi, et plus tard vers Goma en République démocratique du Congo (RDC).

Benoit-Ivan Wansi

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