L’État burkinabé montre à 20 PME qu’on peut allier compétitivité et sobriété carbone

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L’État burkinabé montre à 20 PME qu’on peut allier compétitivité et sobriété carbone © 2IE

Un appel à candidatures est ouvert jusqu’au 20 juillet 2024 pour les sociétés industrielles et commerciales basées dans six communes du Burkina Faso. Il vise la formation des cadres à la compétitivité et à la réduction de l’impact environnemental de leurs activités économiques.

À travers leurs procédés industriels énergivores et polluants ainsi que la production des déchets par leurs salariés, les entreprises sont sur le podium des impacts environnementaux. En Afrique de l’Ouest où des usines sont de plus en plus créées, quelques politiques publiques pensent qu’il n’est plus possible de dissocier la compétitivité économique de la sobriété carbone. Illustration au Burkina Faso où le gouvernement s’appuie sur l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (Institut 2iE) pour former ses pépites à l’entrepreneuriat durable.

L’établissement sous régional s’apprête à outiller des cadres de 20 petites et moyennes entreprises (PME) et petites et moyennes industries (PMI) dès août 2024. Cette formation pratique, financée par la Coopération luxembourgeoise au développement a un objectif clair : « renforcer les processus d’implémentation des solutions éco-innovantes afin de réduire l’empreinte carbone, tout en maintenant ou améliorant leur dynamisme sur le marché et en renforçant la création d’emplois verts et décents », indique l’Institut 2iE.

Un appel à candidatures est donc ouvert à cet effet jusqu’au 20 juillet prochain pour sélectionner les bénéficiaires de ce programme d’accompagnement qui durera dix mois. Il cible essentiellement les acteurs de l’écoconstruction, de l’énergie solaire, de la valorisation des déchets et de la transformation des produits forestiers non ligneux basés dans les communes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, Koubri, Loumbila et Ziniaré.

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« Des experts thématiques évalueront les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la définition de la trajectoire environnementale de chaque entreprise. Ils accompagneront également dans la conception et le développement de solutions aux problèmes sur les plans technique, organisationnel, managérial. Les autres retombées de cette opportunité sont le déploiement de solutions durables en fonction de la capacité et des ressources de chaque entreprise et la formalisation des engagements et/ou l’intégration des principes ESG (environnement, social et gouvernance) dans les pratiques opérationnelles », conclut l’Institut 2iE.

Pour plus d’informations sur l’appel à candidatures, cliquez ici.

Benoit-Ivan Wansi

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