Le conseil d’administration du Fonds d’adaptation pour le changement climatique (FACC) vient d’approuver un financement en faveur du Liberia. Le prêt d’environ 9,6 millions de dollars américains (près de 2 milliards de dollars libériens) est destiné au projet « Building Climate Resilience in Liberia’s Cocoa and Rice Sectors » qui sera mis en œuvre dans ce pays d’Afrique de l’ouest
Le projet « Building Climate Resilience in Liberia’s Cocoa and Rice Sectors » entre dans une phase déterminante. L’initiative visant à renforcer la résilience climatique dans la production du cacao et du riz au Liberia vient de bénéficier d’un financement du Fonds d’adaptation pour le changement climatique (FACC). Il s’agit d’un prêt de 9,6 millions de dollars américains (près de 2 milliards de dollars libériens), accordé par ce fonds international qui finance des projets et des programmes visant à aider les pays en développement à s’adapter aux effets néfastes du changement climatique.
À en croire le FACC, le Liberia fait partie des pays africains affectés par le changement climatique. Parmi les facteurs qui y contribuent figurent la culture itinérante, les pratiques d’exploitation forestière non durables, l’exploitation minière côtière non réglementée, les niveaux élevés de consommation de biomasse (charbon et bois de chauffage) et la diminution du débit des rivières en raison d’une forte évaporation due à la sécheresse.
Le soutien aux petits exploitants agricoles
Le projet « Building Climate Resilience in Liberia’s Cocoa and Rice Sectors » est initié par l’Agence de protection de l’environnement du Liberia (EPA). Le projet se décline en trois volets ; notamment une production agricole résistante au climat et une post-récolte combinée à une diversification des moyens de subsistance, la fourniture d’infrastructures de transport rural et d’eau résistantes au climat et un renforcement des capacités institutionnelles et de l’engagement politique.
À terme, il devrait permettre de remédier aux principales vulnérabilités climatiques dans l’agriculture et la gestion des ressources en eau dans la chaîne de valeur du riz et du cacao. Le projet de résilience au changement climatique devrait aussi satisfaire les besoins des petits exploitants agricoles et vulnérables de ce pays d’Afrique de l’ouest.
« Au-delà du financement, le conseil d’administration du FACC nous a suggéré de signer un accord avec le Fonds international de développement agricole (Fida), en tant qu’entité multilatérale chargée de la mise en œuvre du projet “Building Climate Resilience in Liberia’s Cocoa and Rice Sectors”», affirme Randall Dobayou, le directeur exécutif par intérim de l’EPA.
Inès Magoum