Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la mairie de Tripoli ont signé un accord pour la construction d’une usine de traitement des eaux usées près du Centre national de cardiologie (NHC) de Tajoura en Libye. La station devrait réduire la pollution par les eaux usées dans cette ville du district de Tripoli.
À travers la Facilité pour la stabilisation de la Libye(SFL), le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) lance un nouveau projet dans le pays d’Afrique du Nord. Il s’agit cette fois de la construction d’une usine de traitement des eaux usées qui a fait l’objet récemment de la signature d’un accord entre la mairie de Tripoli, le Pnud et les responsables du Centre national de cardiologie (NHC) de Tajoura.
La nouvelle station d’épuration vise à remplacer l’ancienne en état de délabrement avancé « et sans possibilité de réhabilitation ». « Les eaux usées sont pompées derrière l’hôpital (NHC), ce qui entraîne une pollution et des dommages pour les patients et les familles vivant à proximité et derrière l’hôpital. En fait, l’eau stagnante provoque des maladies dues aux insectes en plus des mauvaises odeurs qu’elle dégage », indique le Pnud.
Une station pour soulager 15 000 personnes
La station d’épuration dont la construction est imminente affichera une capacité de 400 m3 par jour. Selon le Pnud, une fois les travaux terminés, le Centre national de cardiologie de Tajoura sera en mesure de fournir des soins de santé à 15 000 personnes par an dans un environnement propre. En outre, plus de 1 400 personnes vivant à proximité de l’hôpital ne souffriront plus des odeurs générées par les eaux usées non traitées.
Ce projet d’assainissement est développé par le Pnud dans le cadre de la Facilité pour la stabilisation de la Libye(SFL). Cette initiative, soutenue par les bailleurs de fonds internationaux et exécutée par le Pnud a été mise en place pour réhabiliter les équipements de service public affectés par la guerre, tels que les réseaux électriques, les systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, ainsi que les établissements de santé et d’autres infrastructures, afin d’alléger les souffrances des populations victimes de l’instabilité politique en Libye.
Jean Marie Takouleu