En 2024, c’est Ambohidava Ambatolampy Tsimahafotsy située dans l’ouest de Madagascar qui a été choisie par Airtel pour sa campagne annuelle de reboisement. La filiale de l’opérateur de télécommunications indien a mobilisé récemment 200 employés et la société civile pour la plantation de 1 000 arbres dans cette localité. Objectif, permettre aux quelque 3 500 habitants de faire face au réchauffement climatique, notamment à la sècheresse.
« En plantant des arbres, nous semons les graines d’un avenir plus vert, plus prospère et plus durable pour l’ensemble du territoire malgache », affirme Anne Cathérine Tchokonte. La protection de la nature semble être la priorité en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour celle qui a été nommée directrice générale d’Airtel Madagacar, il y a quelques semaines seulement.
Cette opération écoresponsable remet au goût du jour la déforestation massive dont l’île est confrontée depuis plus de cinq ans. En effet, Madagascar a perdu 510 000 hectares de forêts pour la seule année 2017, soit 6 % de son couvert forestier. C’est d’ailleurs le 4e pays le plus touché par la déforestation dans le monde, selon le classement de la plateforme de surveillance mondiale des forêts Global Forest Watch.
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Dans un contexte où les populations locales coupent le bois pour l’énergie, la construction et l’alimentation, les 1000 plants d’Airtel visent à soutenir le programme national de reboisement (60 millions d’arbres par an) piloté par le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Est. Pour rappel, de telles actions s’inscrivent en droite ligne du 15e objectif de développement durable (ODD15) des Nations unies parce qu’elles permettent de lutter contre l’érosion et la perte de la biodiversité.
Benoit-Ivan Wansi