Maladies hydriques : l’Unicef renforce le système de traitement de l’eau de la Libye

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Maladies hydriques : l’Unicef renforce le système de traitement de l’eau de la Libye ©Unicef

Depuis les dernières inondations survenues en septembre 2023, à l’est de la Libye, les cas de maladies liées à la consommation d’une eau non salubre se multiplient. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) vient de doter plusieurs municipalités du pays d’Afrique du Nord de 20 systèmes de désinfection de l’eau, ainsi que de deux unités de traitement pour réduire les risques sanitaires.

La reconstruction se poursuit à l’est de la Libye, où la tempête Daniel a provoqué des inondations meurtrières en septembre 2023. Après la remise en service de la station de dessalement de l’eau de mer de Derna (40 000 m3) en octobre 2023, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) installe 20 systèmes de désinfection de l’eau et deux unités de traitement de l’eau afin d’assurer la desserte des communautés touchées par la catastrophe naturelle qui a fait 11 300 morts, déplacé près de 44 800 personnes et endommagé plus de 18 500 maisons dans 20 municipalités libyennes, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha).

« Les inondations dans l’est du pays ont considérablement aggravé les problèmes de contamination de l’eau dus aux fuites ou aux dommages des réseaux d’assainissement, ce qui a entraîné une flambée de cas de diarrhée dans les zones touchées par les inondations et présente de sérieux risques sanitaires pour la population locale », explique l’Unicef, qui a collaboré avec la  la Société générale pour l’eau et les eaux usées(GCWW) pour la mise en œuvre du projet hydraulique.

L’approvisionnement en eau potable d’environ 100 000 personnes

Dans les détails, les 20 systèmes de désinfection de l’eau seront installés sur les forages municipaux, notamment dans les villes de Derna, Bayda, Sousse, Derna et Quba. Il s’agit de systèmes conçus pour purifier l’eau en éliminant les agents pathogènes et les contaminants biologiques nocifs. Ce qui devrait permettre à environ 65 000 personnes, dont plus de 19 000 enfants, d’avoir accès à de l’eau potable, réduisant considérablement le risque de maladies d’origine hydrique. Outre la diarrhée, on peut citer le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde, la poliomyélite, etc.

Lire aussi – LIBYE : les grandes lignes du nouveau plan national de l’eau

Quant aux deux usines d’eau potable, elles ont été installées dans les municipalités d’Al Mkhili et d’El Ezzeiat, au sud de la ville de Derna. Chaque unité a la capacité de produire 30 m3 d’eau potable par heure, assurant un approvisionnement continu en eau salubre pour les résidents et pour les opérations de transport d’eau par camion dans les zones environnantes, garantissant ainsi à 30 000 personnes un accès fiable à l’eau potable.

Inès Magoum

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