Un nouveau partenaire intègre le projet hydroélectrique de Mpatamanga, au sud du Malawi. Un accord de développement de ce projet vient d’être signé entre le gouvernement et IFC InfraVentures, un fonds de 150 millions de dollars créé par le groupe de la Banque mondiale pour soutenir les projets bancables dans les pays en voie de développement. Désormais, l’institution financière participera à toutes les prises de décision relatives au développement du projet hydroélectrique.
Ce projet est également soutenu par SN Power, une entreprise basée à Oslo en Norvège et Power Africa, une société qui investit dans de nombreux projets énergétiques en Afrique ainsi que la Société financière internationale (SFI). La première participation d’IFC InfraVentures à une décision de gestion du projet hydroélectrique de Mpatamanga concernera le choix de l’entreprise chargée de réaliser le projet.
Une capacité de 258 MW
Financées par la Banque mondiale, l’étude d’impact environnemental et social (EIES) et l’étude de faisabilité du projet hydroélectrique de Mpatamanga, ont été réalisées depuis 2017. Un appel d’offres pour la réalisation du projet a également été lancé par le gouvernement du Malawi il y a quelques mois de cela. Prochaine étape donc : le choix du maître d’œuvre.
Le barrage sera construit sur la rivière Shire, dans le district de Blantyre, en aval du barrage hydroélectrique de Nkhula A HPP & Nkhula B (100 MW), du barrage hydroélectrique de Tedzani (110,7 MW) et en amont du barrage hydroélectrique de Kapichira (128 MW). Selon le gouvernement malawite, le futur barrage de Mpatamanga sera différent de tous les autres barrages du pays.
La retenue d’eau sera dotée d’un grand réservoir. Electricity Generation Company Malawi (Egenco), la société parapublique qui transporte et distribue l’électricité envisage de prélever une partie de l’eau de la retenue pour booster la capacité de la centrale hydroélectrique de Kapichira. Un plan d’irrigation sera également élaboré à partir de ce futur réservoir.
Jean Marie Takouleu