Deux groupes de travail seront à l’œuvre dans les prochains mois au Mali. Ils auront pour mission principale d’élaborer des projets pour améliorer l’accès à l’eau potable dans les communes I, V et VI du district de Bamako, capitale malienne. Les deux équipes devront étudier en profondeur la problématique de l’eau potable et de l’éducation dans ces deux localités. Elles devront recenser tous les problèmes liés aux services sociaux de base, parmi lesquels figure en bonne place l’accès à l’eau. Elles devront ensuite élaborer un plan d’action faisant intervenir des partenariats publics-privés (PPP) qui permettraient de faire sauter les freins à l’amélioration de la qualité des services d’accès à l’eau.
Les équipes de travail ont justement été constituées au cours d’un atelier sur le développement du PPP dans les secteurs eau potable et de l’éducation, qui s’est tenu le 23 janvier 2019 à la mairie de la commune I du district de Bamako. Ce projet pourrait améliorer l’accès à l’eau potable au Mali, dont 32 % de la population est actuellement privé. Il y’a un an encore, la société malienne de gestion de l’eau potable avait une capacité de distribution de 231 millions de litres par jour. Mais la demande s’est accrue et atteint désormais à peu près 350 millions pour toute la ville. Les autorités travaillent depuis lors à combler ce déficit de 118 millions de litres.
Ces travaux entrent dans le cadre de la réalisation du projet FHI-360, porté par la filiale Mali de l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique (ARGA-MALI). Le projet est financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) une agence indépendante du gouvernement des États-Unis chargée du développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde. Au Mali, elle s’attaque au changement climatique en contribuant entre autres à l’amélioration des pratiques de gestion des ressources naturelles.
Luchelle Feukeng