Le financement d’environ 5 millions d’euros sera apporté par la Facilité africaine de l’eau (FAE), un fonds multilatéral de l’eau administré et géré par la Banque africaine de développement (BAD), qui soutient et facilite la mobilisation des ressources. La subvention servira à la mise en œuvre du Projet d’appui à l’approvisionnement en eau potable et assainissement résilient aux changements climatiques et à la pandémie de Covid-19 dans la région de Kayes et le cercle de Kati, respectivement situés à l’ouest et au sud du Mali.
Il s’agira de renforcer les services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement pour plus de 438 700 personnes dans ces zones rurales, dans un contexte marqué par le changement climatique. Ainsi, 25 installations améliorées d’approvisionnement en eau potable seront construites à Kayes et à Kati selon la BAD, dont trois seront des adductions d’eau potable (AEP) multi-villages.
La livraison des installations en 2025
Le projet permettra aussi la construction de 249 cabines de latrines. Les futures installations seront équipées de douches pour les femmes dans 83 lieux publics, soit 29 écoles, 10 centres de santé, 13 marchés et 31 lieux de culte. Les systèmes d’eau et d’assainissement seront livrés au cours de l’année 2025.
Outre l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, le Projet d’appui à l’approvisionnement en eau potable et assainissement résilient aux changements climatiques et à la pandémie de Covid-19 dans la région de Kayes et le cercle de Kati permettra de développer le concept de « villages modernes » qui disposent de toutes les infrastructures de bases (eau, électricité, centre de santé, école), en vue de favoriser des pôles de développement socioéconomiques en milieu rural.
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« L’initiative renforcera aussi les capacités en matière de gouvernance des acteurs pour la protection, la prévention et la gestion des risques hydro-climatiques et vis-à-vis des pandémies d’amplitude similaires à celles du Covid-19, et soutiendra l’autonomisation des femmes et des jeunes tout en améliorant leurs productivités économiques », affirme Marie-Laure Akin-Olugbade, la directrice générale de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest.
Inès Magoum